Affaire Gribkowsky – La confession à 44M$ d’Ecclestone
Acculé par le procureur de Munich sur l’affaire de pot de vin et corruption, communément appelée « l’affaire Gribkowsky », Bernie Ecclestone avoue, a son ami journaliste Christian Sylt, dans The Daily Telegraph qu’il a bien payé l’équivalent de 44 millions de dollars à l’ancien banquier Gerhard Gribkowsky, il y a 5 ans, affirmant que c’était parce que l’allemand lui causerait des ennuies avec le fisc.
Sur le fond, c’est un banal montage financier qui tourne mal. « Il a menacé qu’il allait dire que j’ai été l’exécutant de l’histoire » lance Ecclestone. Ayant transféré ses parts de la Formule 1 dans une Holding baptisée Bambino Trust, dans le cadre d’un planning de successions assez banal: car il voulait protéger sa femme (ex-femme) Slavica, qui aurait payé l’impôt sur l’héritage. Elle n’avait pas vécu assez longtemps au Royaume-Unis, du point de vue des autorités.
Ecclestone affirme que tout est en règle de ce point de vue, mais Gribkowsky le menaçait et il ne voulait pas prendre de risques. Mais ceci n’est pas un abus de confiance, Ecclestone l’a affirmé à trois reprises dans l’entretien. Insistant bien que les allégations, au sujet de sa relation présumée entre ses sociétés et le banquier, sont fausses.